Tunisie : La Suisse proteste auprès de la Tunisie pour sa scandaleuse censure

Lors du sommet mondial de la société de l’information (SMSI)qui a eu lieu en Tunisie en 2005,le discours d'un homme politique suisse, Samuel Schmid, s'est trouvé, lors de sa retransmission, inopinément interrompue au moment même où Samuel Schmid s'en prenait aux régimes liberticides, évoquant ainsi indirectement celui du président de la Tunisie Ben Ali. Au même instant, la traduction distribuée dans la salle de conférence ne comportait pas non plus les passages en question. Révolté le Gouvernement Suisse a protesté auprès de la Tunisie suite à cette censure jugée intolérable. «La censure du discours de Samuel schmid est une violation de la liberté d'expression», a déclaré le ministre Suisse des Télécommunications Moritz Leuenberger devant les médias.

En effet la censure n'épargne absolument pas la Tunisie qui se trouve être une «dictature» menée par le président Zine el-Abidine Ben Ali, «un prédateur de la liberté d'expression» d'après les termes des Reporters Sans Frontière. Cela prouve que même en la présence de démocratie occidental qui reproche et souhaite un meilleur respect des libertés d'expressions, les dictature n'ont aucun mal à censurer ce qui leur parait «politiquement incorrecte».